Il y a deux ans, Frontex a vu sa mission
élargie et ses ressources renforcées pour devenir l’Agence européenne de
garde-frontières et de garde-côtes. Le nouveau mandat et les ressources
augmentées de l’agence ont transformé Frontex en un bras opérationnel de l’UE
pour répondre en permanence au défi de la protection des frontières extérieures
de l’Union.
Frontex est la pierre angulaire des
efforts de l’Union européenne pour protéger l’espace de liberté, de sécurité et
de justice et aider à garantir la liberté de circulation sans contrôle aux
frontières intérieures, ce que beaucoup d’Européens considèrent comme une chose
acquise. Depuis l’extension du mandat de l’Agence, nous avons considérablement
élargi nos activités pour lutter contre la criminalité transfrontalière et pour
prévenir les attaques terroristes. La collecte et le traitement des données
personnelles des personnes ayant franchi la frontière extérieure de l’UE pour
leur utilisation par Europol et par les autorités nationales chargées de faire
appliquer la loi en sont un exemple.
Nous savons parfaitement que le
renseignement et l’information sont cruciaux pour pouvoir apporter une bonne
réponse aux menaces réelles et potentielles aux frontières extérieures de l’UE.
Un des éléments visant à répondre à cet objectif est notre réseau d’officiers
de liaison, qui assurent l’interface entre l’Agence et le niveau national. D’autres
éléments sont l’analyse de risque de pointe, proposée par l’Agence, ainsi que l’évaluation
régulière de la capacité des Etats membres à contrôler les frontières. Ces
évaluations nous apportent non seulement une meilleure compréhension des
lacunes potentielles mais aussi des solutions concrètes sous forme de
recommandations contraignantes et d’assistance pour remédier aux vulnérabilités
identifiées.
Nous continuons à mettre en place des
technologies nouvelles et innovantes pour moderniser la gestion des frontières
de l’UE, d’une part en assurant un bon équilibre entre les contrôles de
sécurité aux frontières renforcées, d’autre part, en facilitant le
franchissement fluide et rapide des frontières aux voyageurs des Etats membres
ou aux personnes qui viennent dans l’UE pour affaires, tourisme ou études.
L’Agence joue également un rôle plus
central dans la gestion de la migration. Les Etats membres demandent de plus en
plus notre assistance dans la coordination des opérations de rapatriement de
migrants irréguliers, de demandeurs d’asile déboutés ou de personnes dont le
titre de séjour a expiré, vers leurs pays d’origine. Dans les dernières années,
le nombre de personnes retournées est passé de seulement 3 500 personnes
en 2015 à environ 14 000 en 2017. Aujourd’hui, Frontex assure son soutien à
près de 10 % de tous les retours effectifs de l’UE.
En même temps, Frontex continue à avoir
un impact grâce à une forte présence sur le terrain. Actuellement, l’Agence
gère environ 1 500 agents déployés aux frontières maritimes, terrestres et
aériennes de l’UE pour assister les Etats membres dans leurs tâches de
surveillance, de prise d’empreintes digitales et de contrôles de sécurité. En
cas d’urgence aux frontières extérieures, Frontex dispose de 1 500 agents
qu’elle peut déployer rapidement ainsi que d’un équipement supplémentaire en
cas de besoin.
L’effet de ces mesures est clairement
visible. Depuis le début de 2017, dans le cadre des seules opérations maritimes,
nous avons aidé à appréhender près de 300 passeurs présumés et plus de 100
trafiquants, en plus d’avoir contribué à la saisie de drogues dures et de
cigarettes de contrebande. Enfin et surtout, depuis l’entrée en vigueur du
nouveau mandat, les agents de Frontex participant aux opérations de recherche
et de sauvetage ont aidé à sauver plus de 65 000 vies humaines dans la
Méditerranée. Le respect
des droits fondamentaux est inscrit dans les opérations de Frontex depuis le
début pour veiller à ce que tous ceux qui fuient la guerre et les persécutions
puissent demander une protection internationale.
Au sein de Frontex, nous sommes conscients
du fait que le mandat et les ressources considérablement élargis de l’Agence
nécessitent une plus grande surveillance et responsabilité. Heureusement, nous
avons de nombreux gardiens à cet égard, y compris notre Conseil d’administration
et un Officier aux droits fondamentaux indépendant, qui assurent le respect de
nos standards élevés et rendent des comptes au public. En même temps, Frontex
reste en contact permanent avec les Etats membres et les institutions
communautaires. Le Directeur exécutif de l’Agence est régulièrement invité au
Parlement européen et aux réunions des ministres de l’Intérieur de l’Union
européenne, chargés de la migration.
Toutes nos activités sont réalisées en ayant à l’esprit la sécurité et le bien-être des citoyens, et
nous sommes fiers de nos réalisations. Nous savons cependant que de nombreux
obstacles sont devant nous. Pour relever de nouveaux défis, nous désirons travailler main dans la main avec les Etats
membres, les institutions communautaires et avec de nombreux partenaires
institutionnels pour la liberté et la sécurité de chaque homme et femme en
Europe.
Fabrice Leggeri
Directeur exécutif de Frontex
Qu’est-ce que Frontex?
Frontex, l’Agence
européenne de garde-frontières et de garde-côtes, a été créée en 2004 pour
aider les États membres de l’UE et les pays associés à l’espace Schengen à
protéger les frontières extérieures de l’espace de libre circulation de l’UE.
En tant qu’agence de l’UE, Frontex est financée par le budget de l’UE ainsi que
par des contributions des pays associés à l’espace Schengen. D’ici 2020,
l’Agence devrait employer quelque 1 000 personnes, dont près d’un quart
sont détachées des États membres et réintégreront leur service national après
avoir accompli leur déploiement au sein de Frontex.
En 2016, l’Agence a
vu son mandat élargi et renforcé pour devenir l’Agence européenne de
garde-frontières et de garde-côtes. Outre le contrôle des migrations, elle
s’est vu attribuer un rôle de gestion des frontières et une responsabilité
accrue dans la lutte contre la criminalité transfrontalière. Frontex est
désormais reconnue comme étant l’une des pierres angulaires de l’espace de
liberté, de sécurité et de justice de l’UE. De même, les opérations de
recherche et de sauvetage ont été officiellement intégrées à son mandat chaque
fois que des situations de ce type surviennent dans le cadre de la surveillance
des frontières maritimes.
Frontex est une agence opérationnelle qui compte plus
de 1 500 agents provenant de divers États membres et pouvant être
déployés dans toute l’UE à tout instant. Afin d’améliorer sa capacité à
surveiller les contextes nouveaux ou évoluant rapidement, le centre de
situation de Frontex, qui est chargé de la surveillance des frontières
extérieures, est désormais opérationnel 24 heures sur 24,
7 jours sur 7.
Base juridique et responsabilité
Frontex, l’Agence
européenne de garde-frontières et de garde-côtes, a été établie par le
règlement (UE) 2016/1624 du 14 septembre 2016 relatif au
corps européen de garde-frontières et de garde-côtes (JO L 251 du
16.9.2016, p. 1). Le siège de Frontex se trouve à Varsovie (Pologne).
Bien que l’Agence européenne de garde-frontières et de
garde-côtes remplace l’Agence
européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières
extérieures des États membres de l’UE, elle dispose de la même personnalité
juridique et est connue sous le même nom: Frontex.
Frontex est en contact
permanent avec les États membres et les institutions de l’UE. L’Agence met tout
en œuvre pour faire preuve de transparence dans ses activités et, à cette fin,
le directeur exécutif participe et contribue régulièrement aux auditions du
Parlement européen et aux réunions du Conseil des ministres de l’UE chargés des
affaires intérieures et des questions de migration. Ce faisant, Frontex
s’acquitte de ses responsabilités envers le Parlement européen et le Conseil en
tant qu’autorités budgétaires.
Avant tout, Frontex
est supervisée par un conseil d’administration qui comprend un représentant de
chaque État membre et deux de la Commission (voir la section ci-dessous pour de
plus amples informations). À l’instar de tous les organes de l’UE, Frontex peut
également faire l’objet d’audits de la Cour des comptes ou d’enquêtes de
l’Office européen de lutte antifraude (OLAF).
D’autres documents
importants couvrant la base juridique et la responsabilité de l’Agence sont
disponibles (en anglais) ici:
Notre vision Protéger l’espace
européen de liberté, de sécurité et de justice.
Notre mission Nous garantissons,
avec les États membres, la sûreté et le bon fonctionnement des frontières
extérieures en assurant la sécurité.
Nos valeurs
Nous sommes des professionnels Nous possédons les
connaissances, les aptitudes et les compétences nécessaires pour nous acquitter
de notre mission avec efficacité, dans le respect de normes strictes de
déontologie, et nous visons constamment l’excellence afin d’améliorer nos
résultats.
Nous agissons avec respect Nous reconnaissons
les personnes, les institutions et leur rôle, et nous les respectons en leur
accordant la valeur et l’importance qui leur est due.
Nous recherchons la coopération De concert avec les
autorités nationales compétentes des États membres de l’UE et avec la
participation d’autres parties prenantes, nous gérons les frontières
extérieures de l’UE et nous cherchons à coopérer avec les pays tiers.
Ensemble, nous
coopérons et collaborons au sein de l’organisation, ainsi qu’avec des parties
prenantes externes, afin d’atteindre des buts et des objectifs communs.
Nous sommes responsables Nous nous acquittons
de nos responsabilités avec fiabilité et nous fournissons un travail ponctuel
et de qualité.
Nous nous engageons En tant qu’agents
publics européens, nous servons les intérêts des citoyens parce que nous nous
intéressons aux personnes et croyons aux valeurs européennes.
Conseil d’administration
Le conseil
d’administration approuve le budget et en vérifie l'exécution, nomme le
directeur exécutif et son adjoint, et assure la transparence des processus
décisionnels de l’Agence. En sa qualité de représentant légal de l’Agence, le
directeur exécutif rend directement compte de ses activités devant cet organe
de gouvernance.
Le conseil
d’administration, qui se réunit cinq fois par an, est composé de représentants
des responsables des autorités de gestion des frontières des 26 États
membres de l’UE liés par les dispositions sur l’espace Schengen, ainsi que de
deux membres de la Commission européenne. L’Islande, le Liechtenstein, la Norvège
et la Suisse, qui ne sont pas des États membres de l’UE mais des pays associés
à l’espace Schengen, délèguent également un représentant au conseil
d’administration. Toutefois, leurs droits de vote sont limités.
Les représentants du
Royaume-Uni et de la République d’Irlande sont également invités à participer
aux réunions du conseil d’administration, mais ils n’ont pas de droit de vote
en raison de leur décision (avant la création de Frontex en 2004) de ne
participer qu’en partie à la coopération Schengen.
Principales responsabilités
Déploiement
sur le terrain L’agence met à disposition des agents des
services répressifs des États membres et des pays associés à l’espace Schengen,
ainsi que des navires, des avions et des dispositifs de surveillance des
frontières dans les zones des frontières extérieures qui nécessitent une
assistance supplémentaire. Outre le contrôle aux frontières, les opérations de
Frontex couvrent des tâches liées à la sécurité maritime, aux contrôles de
sécurité, aux activités de recherche et de sauvetage, ainsi qu’à la protection
de l’environnement.
Analyse
des risques Frontex évalue des risques pour la sécurité aux
frontières de l’UE. L’agence dresse un tableau des évolutions et des tendances
en matière de migration clandestine et d’activités criminelles
transfrontalières aux frontières extérieures. Elle partage ses informations
avec les États membres de l’UE et la Commission européenne et les utilise pour
planifier ses activités futures. Toutes les activités de Frontex sont guidées
par l’analyse des risques.
Surveillance
de la situation Frontex assure une surveillance constante des
frontières extérieures de l’Union européenne, transmettant des informations
actualisées et des alertes aux États membres de l’UE et aux pays associés à
l’espace Schengen, à la Commission européenne et aux autres agences.
Évaluation
de la vulnérabilité L’agence réalise des évaluations annuelles de
l’état de préparation et de la capacité de chaque État membre et des pays
associés à l’espace Schengen à faire face aux problèmes auxquels ils sont
confrontés à leurs frontières extérieures, y compris la pression migratoire. Frontex
déploie des officiers de liaison dans les États membres de l’UE pour aider l’agence
à conserver une vue d’ensemble complète du contrôle des frontières au niveau de
l’UE.
Coopération
européenne concernant les fonctions de garde-côtes L’agence soutient la coopération des services
répressifs, des agences de l’UE et des services douaniers aux frontières
maritimes. Les bateaux et avions affectés à ses opérations procèdent également
à la collecte et au partage d’informations concernant le contrôle des pêches,
la détection de pollutions et la conformité avec les réglementations maritimes.
Partage de renseignements relatifs aux activités
criminelles L’agence partage les renseignements réunis aux
frontières avec les autorités nationales pertinentes, Europol et d’autres
agences européennes. Ceux-ci comprennent des informations sur les personnes
soupçonnées de participer à des activités criminelles, telles que le trafic de
migrants, la traite d’êtres humains et le terrorisme.
Opérations
de retour Frontex joue un rôle croissant dans le retour
vers leur pays d’origine des personnes qui ne sont pas autorisées à rester dans
l’Union européenne. L’agence aide les États membres à coordonner et à financer
les opérations de retour, mais peut également lancer de telles opérations de sa
propre initiative. À cette fin, elle peut affréter des avions et réserver des
sièges sur des vols commerciaux. Elle aide également à obtenir les documents de
voyage requis pour les personnes faisant l’objet d’une décision de retour et
contribue à déployer des experts pour faciliter les opérations de retour.
Relations
extérieures La coopération avec les pays extérieurs à l’UE
et à l’espace Schengen fait partie intégrante du mandat de Frontex et
représente l’une de ses priorités stratégiques. Afin de garantir la mise en
œuvre d’une gestion européenne intégrée des frontières (GIF), Frontex développe
et entretient un réseau de partenariats avec les autorités frontalières des pays
non-membres de l’UE, notamment des pays voisin (pays voisins de l’UE notamment)
et des pays d’origine et de transit des migrants. L’agence déploie également
des officiers de liaison dans les pays à l’extérieur de l’UE affectés par des
migrations clandestines.
Réaction
rapide Frontex est capable de déployer rapidement des
gardes-frontières et des garde-côtes, ainsi que des équipements, dans les États
membres de l’UE et les pays associés à l’espace Schengen qui sont confrontés à
une situation d’urgence à leurs frontières extérieures. À la demande de l’agence,
les États membres doivent mettre à disposition jusqu’à 1 500 agents
appartenant à la réserve de réaction rapide.
Recherche
et innovation Frontex réunit des experts en contrôle des
frontières et des acteurs de la recherche et de l’industrie afin de veiller à
ce que les nouvelles technologies répondent aux besoins des autorités chargées
du contrôle des frontières.
Formation Frontex élabore des normes de formation
communes pour les autorités frontalières, afin d’harmoniser la formation des
garde-frontières et des garde-côtes, dans les États membres de l’UE et les pays
associés à l’espace Schengen. Cette harmonisation vise à garantir que, quel que
soit l’endroit où ils traversent une frontière extérieure de l’UE, les
voyageurs soient confrontés à des normes uniformes en ce qui concerne le
contrôle des frontières. Elle favorise également une coopération efficace des
garde-frontières et des garde-côtes de différents pays lorsqu’ils sont déployés
dans des opérations menées par Frontex.
Opérations conjointes
Les opérations conjointes sont les activités
les plus visibles de l’agence. Celle-ci déploie des centaines de
garde-frontières et de garde-côtes, ainsi que des bateaux, des voitures, des
avions et d’autres équipements pour apporter une assistance aux États membres
confrontés à des difficultés aux frontières extérieures de l’UE. Ces opérations
se déroulent aux frontières maritimes et terrestres de l’Europe, ainsi que dans
des aéroports internationaux. À l’heure actuelle, Frontex s’appuie
principalement sur les États membres de l’UE et les pays associés à l’espace
Schengen pour mettre à disposition les agents spécialisés et les équipements
requis pour ses opérations, mais l’agence se tourne progressivement vers la
location et l’achat de son propre équipement. Elle peut également compter sur
une réserve d’au moins 1 500 agents qui peuvent être déployés dans un
délai de cinq jours pour affronter des situations d’urgence aux frontières de
l’Europe.
Si les opérations maritimes de Frontex en
Méditerranée viennent en aide à l’Italie, à la Grèce et à l’Espagne dans leurs
actions de contrôle de la pression migratoire, toutes les opérations de
l’agence contribuent également à juguler différentes formes de criminalité
transfrontalière. Les opérations maritimes incluent des tâches supplémentaires,
telles que le contrôle de la pollution et de la pêche illicite. Ces opérations
sont mises en œuvre avec la coopération d’autres agences de l’UE, dont, en
particulier, Europol, l’Agence européenne pour la sécurité maritime (AESM) et
l’Agence européenne de contrôle des pêches (AECP).
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Maintien de l’ordre
Frontex joue un rôle essentiel dans le
renforcement de la sécurité interne de l’espace Schengen en contrôlant ses
frontières extérieures, en menant des contrôles de sécurité et des opérations
de retour, et en coopérant avec les autorités nationales et Europol.
Elle contribue aussi à la lutte contre le
terrorisme en aidant les États membres à renforcer les contrôles aux frontières
extérieures et en aidant à la détection d’éventuels combattants terroristes
étrangers. Les agents déployés par Frontex sont entraînés à détecter les
personnes susceptibles d’être liées au terrorisme.
Rôle de Frontex dans les opérations de recherche et de sauvetage
La participation
aux opérations de recherche et de sauvetage, garantie par le règlement de l’UE
qui a créé le corps européen de garde-frontières et de garde-côtes, a toujours
été une priorité pour Frontex. L’agence a l’obligation d’apporter une
assistance technique et opérationnelle aux opérations de sauvetage en mer
susceptibles d’avoir lieu durant des opérations de surveillance des frontières.
Les activités de
recherche et de sauvetage constituent également un objectif spécifique du plan
opérationnel de chaque opération maritime de Frontex.
Entre 2015 et 2017, Frontex a contribué au
sauvetage de 280 000 personnes en Méditerranée.
Droits fondamentaux
Le respect et la protection des droits fondamentaux sont au cœur de toutes les activités de Frontex. Avant d’être déployés, le personnel de l’Agence et les agents nationaux participant aux opérations de Frontex bénéficient d'une formation sur les droits fondamentaux et l’accès à la protection internationale. Parallèlement, l’obligation de signalement des violations potentielles des droits fondamentaux sont intégrées dans chaque plan opérationnel.
Un officier aux droits fondamentaux, indépendant dans l’exercice de ses fonctions, rend directement compte au conseil d’administration et coopère avec le forum consultatif sur les droits fondamentaux. Le forum consultatif assiste le directeur exécutif et le conseil d’administration en les conseillant de manière indépendante sur les questions relatives aux droits fondamentaux. Il se compose de trois membres permanents, de trois organisations internationales et de neuf organisations de la société civile sélectionnées pour un mandat de trois ans:
Membres permanents :
Agence des droits fondamentaux de
l’Union européenne (FRA)
Bureau européen d’appui en matière
d’asile (EASO)
Haut Commissaire des Nations unies
pour les réfugiés (HCR)
Organisations
internationales :
Conseil de l’Europe (CdE)
Organisation internationale pour
les migrations (OIM)
Organisation pour la sécurité et
la coopération en Europe (OSCE)
Organisations de la
société civile actuellement représentées :
AIRE Centre
Bureau d'Amnesty International
auprès des institutions européennes (AI-EIO)
Caritas Europa
Commission des Églises auprès des
Migrants en Europe (CCME)
Conseil européen sur les réfugiés
et les exilés (CERE)
Commission internationale de
juristes (CIJ)
Service jésuite des réfugiés (JRS)
Plate-forme pour la coopération Internationale
sur les sans-papiers (PICUM)
Bureau de la Croix-Rouge auprès de
l’UE (RCUE)
Les questions
concernant les domaines couverts par le Bureau des droits fondamentaux doivent
être adressées à FRO@frontex.europa.eu
Plaintes
Conformément au
règlement relatif au corps européen de garde-frontières et de garde-côtes,
l’Agence a mis en place un mécanisme de traitement des plaintes permettant aux
personnes qui estiment que ses opérations ont porté atteinte à leurs droits
d’en signaler toute violation éventuelle.
Si vous estimez que
vos droits ont été violés à la suite des actions d’un quelconque membre du
personnel participant à une opération menée par Frontex, vous pouvez déposer
une plainte.
Votre plainte doit
être adressée par écrit. Cependant, un tiers tel qu’un proche ou un avocat peut
également la déposer en votre nom. Elle peut être rédigée dans la langue de
votre choix.
Pour déposer une
plainte, veuillez suivre ce lien.
Transparence et informations
Demandes d’informations
Les demandes
d’informations, les questions générales ou spécifiques sur Frontex et ses
activités, les demandes d’entretien, les demandes de données statistiques ou
les questions sur des rapports publiés sur notre site web doivent être envoyées
à :
Cadre juridique Le principe de transparence et le
droit d’accès des personnes physiques aux documents des organes de l’UE sont
énoncés à l’article 15 du traité sur le fonctionnement de l’UE et à
l’article 42 de la Charte des droits fondamentaux de l’UE, et sont mis en
œuvre par le règlement (CE) nº 1049/2001 du
Parlement européen et du Conseil du 30 mai 2001 relatif à l’accès du
public aux documents du Parlement européen, du Conseil et de la Commission
[règlement (CE) nº 1049/2001].
Le lien entre le
règlement (CE) nº 1049/2001 et le cadre de Frontex est à nouveau
souligné à l’article 74 du règlement relatif au corps européen de
garde-frontières et de garde-côtes.
En interne, les modalités d’accès
du public aux documents sont fixées par la décision n° 25/2016
du 21 septembre 2016du conseil d’administration de Frontex .
Demandes Tout citoyen de l’UE
et toute personne physique ou morale résidant ou ayant son siège au sein de
l’UE a un droit d’accès aux documents détenus par Frontex, sous réserve des
conditions définies par le règlement (CE) nº 1049/2001.
Afin de confirmer que
vous êtes en droit de demander l’accès aux documents, vous devez fournir une
forme d’identification/de preuve de votre procuration pour le compte d’une
personne morale résidant ou ayant son siège au sein de l’UE.
Veuillez introduire
votre demande par courriel sous la forme d’un fichier au format PDF, ASICE,
ADOC, BDOC ou EDOC comportant une signature électronique qualifiée,
conformément au règlement eIDAS [règlement (UE) nº 910/2014].
S’il vous est impossible de vous identifier par un tel moyen, veuillez fournir
une carte d’identité, un passeport ou un titre de séjour pour l’UE (personnes
physiques), ou la déclaration de votre entité au sein d’un État membre de l’UE
et une procuration vous autorisant à agir au nom de cette entité (personnes
morales).
Afin de permettre à
Frontex d’identifier le ou les documents auxquels vous avez demandé l’accès,
veuillez vous assurer que votre demande est aussi précise que possible.
Les demandes peuvent
être soumises par courrier postal ou électronique aux adresses suivantes :
Frontex accusera réception de
votre demande, accompagnée des pièces requises attestant votre droit d’accès,
et traitera celle-ci dans un délai de 15 jours ouvrables suivant
l’enregistrement de votre demande.
À titre exceptionnel, ce délai
peut être prolongé de 15 jours ouvrables.
Frontex vous répond par écrit.
Un rejet, total ou partiel, de
votre demande, sera justifié par Frontex.
Vous disposez d’un délai de
15 jours ouvrables à compter de la réception de la réponse de refus total
ou partiel de Frontex pour introduire une demande de réexamen de la décision
initiale de l’Agence par l’intermédiaire d’une demande confirmative.
Avis relatif à la
protection des données Le responsable du
traitement des données est l’office de transparence établi par la décision
n° 25/2016 du conseil d’administration du 21 septembre 2016.
Adresse postale et électronique: Pl. Europejski 6 (00-844 Varsovie- PL);
adresse électronique: pad@frontex.europa.eu.
Le respect du
règlement (CE) n° 1049/2001 nécessite le traitement de données à caractère
personnel par le responsable du traitement.
Les destinataires des
données sont des membres du personnel de Frontex chargés de traiter une demande
d’accès du public aux documents. Il n’y aura pas de transfert international de
données. Les données seront conservées pendant une période de cinq ans à
compter de la clôture du dossier.
Les demandeurs ont un
droit d’accès à leurs données, de rectification, de limitation et d’effacement
de celles-ci, d’opposition à leur traitement ainsi que le droit d’en demander
la portabilité. Les demandeurs sont en mesure d’exercer leurs droits par
l’intermédiaire du bureau chargé de la transparence (Transparency Office) et
peuvent déposer une réclamation auprès du Contrôleur européen de la protection
des données.
La fourniture des
données est une obligation légale du règlement (CE) n° 1049/2001. Le fait
de ne pas fournir les données rend une demande irrecevable.
Il n’est procédé à
aucun processus décisionnel ou profilage automatisé.